suite historique page 2 1 - Informations locales 05/09 : Le Préfet propose de réduire de 20 à 7 les intercommunalités corréziennes : Un projet déséquilibré qui propose le maintien trois petites communautés (Pompadour, Uzerche et Egletons) en dehors de toute logique.  2 - Projets Eoliens 12/09 : le Syndicat des Energies Renouvelables annonce une puissance Eolienne installée de 10 000 MW et continue de tromper les français avec ses explications : Ce syndicat annonce que l’énergie produite en une année permet d’alimenter 6 millions de français en électricité et de lutter contre le réchauffement climatique….. Ces affirmations sont malheureusement fausses. Tout d’abord il convient de rappeler que ce qui compte ce n'est pas la puissance mais l’énergie produite, sachant que l’éolien ne produit pas en fonction de la demande mais du vent et que chaque MWh produit est acheté à un prix du double de celui du marché quelque soit le niveau de la demande. L’alimentation de 6 millions de français évoquée est une illusion. Car elle résulte d’une comparaison entre le total de leur consommation hors chauffage et la production éolienne sans tenir compte de l’absence de corrélation entre la production et la consommation. En effet, cette affirmation fait l'impasse sur le fait qu’une éolienne fonctionne en moyenne un 1/5 du temps à pleine charge ce qui signifie que le reste du temps, soit les 4/5 du temps la consommation est couverte par d'autres moyens. Le SRE oublie de préciser qu'il laisse la responsabilité d'assurer la continuité d'approvisionnement des clients à d'autres opérateurs. Il oublie également de dire que sans l'obligation d'achat dont il bénéficie il serait dans l'incapacité de vendre sa production au prix du marché. Cette industrie est un acteur mineur dans le domaine de l'électricité qui est parvenu à s'affranchir de toutes les contraintes des systèmes électriques et des marchés grâce aux lobbies exercés dans le monde politique. La contribution de l’éolien à la réduction du réchauffement climatique dans notre pays est plus que discutable car plus de 90% de l’électricité est non carbonée contrairement à ce qui se passe dans la majorité des pays. Le SRE ne parle pas des coûts supplémentaires relatifs aux infrastructures et à l'accroissement des pertes liées à la dispersion des installations notamment lorsqu’elles sont éloignées des lieux de consommation. Augmentation du tarif TURPE qu'il faut ajouter à celle de la CSPE. Enfin pour compléter le tableau, le SRE oublie également de préciser que dans les pays très avancés en Eoliens l'intermittence est traitée avec la mise en oeuvre de centrales thermiques charbons et Gaz, fortes émettrices de CO2 et de particules fines Contrairement aux idées reçues l’éolien ne sert qu’à enrichir les investisseurs et les sociétés (regroupées au sein du SRE) avec la complicité de l'oligarchie politico-économique qui dirige le pays. Les grands perdants sont comme toujours les citoyens qui paient les additions et subissent les nuisances notamment lorsqu’ils vivent dans les zones d’implantation des sites. 09/09 : ST Pardoux - La fin des illusions : Il semble bien que la municipalité devra faire une croix sur ses idées de projets de développement financés par RAZ Energie (Saméole). En effet, après le dépôt de permis de construire intervenu en juillet, le Président de SAMFI Invest a expliqué à la municipalité que ses sociétés ne pouvaient pas financer des compensations hors de son champ d'activités. A cette occasion il a fait part de son intérêt pour l'avenir du village mais il s'est limité à évoquer un vague projet du constructeur d'éoliennes NORDEX. Ainsi, comme cela était prévisible les projets annoncés par la municipalité et cautionnés par RAZ Energie ont progressivement disparus du paysage ! Il est donc possible de penser que la municipalité a été manipulée et que les habitants de St Pardoux ont été trompés par le promoteur qui savait dès l'origine que les projets présentés dans ses communications ne seraient jamais réalisés. Ce constat pose clairement la question de la fiabilité des informations diffusées par le promoteur pour faire accepter son projet. Souvenez vous : une école hôtelière, la relance de l'Hôtel du Beau Site, une superette et un accueil aux Cheminots, un équipement culturel et touristique sur les rives du lac avec hébergement, puis récemment une maison des services dans le bourg avec une boulangerie.... Beaucoup d'emplois à la clé mais des projets irréalistes ! Malgré ce quasi refus, la municipalité s'entête et propose au promoteur de financer un projet de méthanisation des déjections animales ! A chacun d'apprécier.... 05/09 : Le Figaro Magazine - Lire l'article "Eoliennes le Scandale" : Cet article atteste de la pertinence du combat mené par le collectif contre l'éolien en Corrèze. Réalisé selon 4 axes : défiguration des paysages, dégâts sanitaires, dépréciation immobilière, soupçons de corruption, cet article incomplet démontre une fois de plus quelques uns des effets négatifs pour les citoyens qui vivent à proximité de ces installations et plus généralement pour le monde rural sacrifié une fois de plus. Ils témoignent également du cynisme des politiques qui approuvent ces installations et sollicitent en même temps les suffrages des électeurs dont ils n’hésitent pas à détruire les conditions de vie. 3 - Economie 06/10 : Bercy confirme l’augmentation continue du nombre d’exilés fiscaux (+ 49 600 en 2013 / ISF Départs 714 départs pour 74 retours) : Une information qui contredit les déclarations récentes du Ministre M Sapin. L’impact négatif sur les recettes de l’état lié à l’ISF est évalué par l’administration pour 2013 à 2.3 milliards d’Euros. L’exil fiscal des entreprises (appelé optimisation fiscale) est évaluée à plusieurs dizaines de milliards. La perte de recettes relative à l’exil fiscal lié aux impôts sur le revenu n’est pas du même ordre. 05/09 : Budget 2016 : un budget sans relief qui tente simplement de respecter les objectifs fixés par Bruxelles d’un retour à moins de 3% du pib en 2007. Ce budget qui repose sur une hypothèse de croissance incertaine de 1.5%, a pour seul objectif de ramener le déficit de 3.8% en 2015 à 3.3%. L’état ne baisse pratiquement pas ses dépenses, un effort est toutefois réalisé sur le budget de la protection sociale dont le déficit va passer à moins de 10 milliards après avoir culminé à 27 milliards en 2010. A noter le retour à l’équilibre de la branche Retraites, obtenu par un allongement de la durée de cotisation et une baisse des pensions versées. Le point noir reste le déficit de la branche maladie prévu à 6.7 milliards. Les collectivités sont une nouvelle fois mises à contribution pour une baisse des dotations de 3.5 milliards, soit un peu plus de 1.5% de leur budget. Au final, les dépenses publiques vont légèrement se contracter ainsi que les prélèvements obligatoires tout en restant parmi les plus élevés des pays européens. Un rétablissement des comptes publics et une diminution de la dette supposeraient une réduction de la dépense publique d’au moins 4% du pib soit de l’ordre de 100 milliards (les dépenses publiques de la France représentent 12% de pib de plus que la moyenne des pays de l'OCDE). 28/09 : Chômage : La courbe du chômage continue de grimper : Nouveau record en août avec 3.57 millions de demandeurs d'emploi sans activité (+ 20 000, + 0,6 %) : Le baptême du feu pour la Nouvelle Ministre du Travail Myriam El Khomri qui a commenté les chiffres et tenté comme ses prédécesseurs de trouver des motifs de satisfaction. 19/09 : la grande illusion des baisses d'impôts : si les impôts sur les revenus ont été stabilisés ce n’est pas le cas des impôts locaux et de la fiscalité. L’état baisse ses dotations aux collectivités mais celles-ci augmentent les impôts locaux au final ce qui est donné d’une main est repris de l’autre. De plus, chaque année à l’occasion de la loi de finances, l’état use de la mécanique fiscale pour trouver de nouvelles recettes (nouvelles taxes et augmentation des taux). La communication est habile et donne parfois l'illusion d'une vraie baisse malheureusement au final si la répartition est différente les français paient autant et parfois plus. Le prélèvement de l’état sur le pib qui ne baisse pas et qui est aujourd’hui de plus de 57% atteste de l’accroissement de la pression fiscale dans notre pays. 19/09 : L'agence Moody's abaisse la note de la France d'un cran : Avec une croissance de l'ordre de 1%, des déficits qui se poursuivent et une dette de 2089 milliards soit 97.5% du pib à la fin du premier trimestre, l'agence doute de la capacité de la France à redresser ses finances. Pour le moment le déclassement de la note de solvabilité de la France n'a pas de conséquence mais c'est un nouvel avertissement sur les risques que présentent notre pays ! 18/09 : Sécurité Sociale en déficit depuis 13 ans : l’année 2014 présente un déficit de 13.4 milliards qui porte la dette sociale à 236 milliards (11.7% de la dette totale de 2 000 milliards). Le retour à l’équilibre est désormais repoussé à 2020. Cette situation grave provient pour l’essentiel de la faiblesse de la croissance et du taux de chômage qui entrainent un manque de recettes face à des dépenses qui continuent d’augmenter. Les mesures prises par le gouvernement et les recommandations de la Cour des Comptes relèvent de la « gestion d’épicier » il faut une grande réforme du financement qui élargie l’assiette et met en place des taux mobiles permettant d’ajuster les recettes aux dépenses. La TVA Sociale qui est un dispositif appliqué dans d’autres pays avec succès était la bonne solution (en 2014 le système Allemand est excédentaire de 3.4 milliards et il ne pèse pas sur la performance de son économie contrairement au système français).  06/09 : Allemagne : La réussite de l’économie creuse les inégalités : la classe moyenne dont les revenus se situent entre 80% et 200% du revenu médian allemand (1 528€) est passée de 56.4% à 48% en 13 ans. La classe qui représente les hauts revenus a progressé de 13.9% à 17.2% et celle des bas revenus (moins de 917€ par mois) a également progressé de 29.7% à 34%. En France la pauvreté représente 14% de la population contre 15.4% en Allemagne malgré un taux de chômage de 6.4% contre plus de 10% pour la France. Les inégalités de patrimoine sont plus fortes en Allemagne que dans le reste de l’Europe. Les 10% de la population les plus riches possèdent 63% du patrimoine alors qu’en France ils n’en détiennent que 51%. Le paradoxe, c’est que le redressement de l’économie Allemagne a réduit le taux de chômage mais il a écrasé les bas revenus et amplifié les inégalités. Face à cette situation l’Allemagne a instauré au 01/01/2015 un revenu minimum. 04/09 : USA - Le taux de chômage s'est établi à 5,1% en Août contre 5,3% en juillet : Ce résultat dépasse les prévisions des économistes. Les USA ont effacé les effets de la crise financière de 2008 et retrouvé les chiffres qu'ils avaient avant qu'elle ne se produise. Un résultat jugé mitigé par les observateurs mais un résultat que devrait méditer notre nouvelle Ministre du Travail et de l'Emploi. 04/09 : Manifestation du monde agricole, le compte n’y est pas : en effet, le plan d’investissement annuel d’un milliard, repose sur 320 millions d’aides déjà en place auxquelles le gouvernement a ajouté 30 millions. Les 650 millions qui manquent pour atteindre le milliard sont à financer par les paysans et la filière. En fait, la manifestation a apporté 90 millions, la mise en place d’une année blanche (report des charges relatives aux dettes pendant un an) qui devrait alléger la trésorerie des exploitations et a également montré la détermination du monde paysan avant le rendez vous de Bruxelles. Cette manifestation saluée par une grande majorité de français s’est terminée sans débordement au prix d’une pirouette du Président de la FNESEA qui avait la connaissance des vrais chiffres mais qui a fait le choix de préserver les relations avec le gouvernement pour défendre les intérêts des paysans français à Bruxelles. 03/09 : Manifestation du monde agricole à Paris : Plus de 1000 tracteurs à Paris pour manifester contre la crise de l'élevage qui menace l'existence de plus de 20 000 exploitations. Face à cette situation, le Gouvernement a décidé d'apporter une aide de 3 milliards sur 3 ans et d'instaurer une année blanche pour les emprunts. Malheureusement si ces mesures sont importantes elles ne règlent rien sur le fond. La question posée par le monde agricole est celle de prix rémunérateurs que les marchés ne garantissent pas notamment dès que l’offre dépasse la demande. La crise ne saurait se réduire à la question des intermédiaires et de la distribution elle est structurelle et découle largement de facteurs externes à nos frontières. Cette crise relève de la politique agricole de l’Europe qui devra traiter les distorsions de concurrence entre les pays et probablement établir des dispositifs d’amortissement des fluctuations de marché. L’état français devra pour sa part examiner la question des charges trop élevées qui touchent l’ensemble de notre économie et qui implique une réduction de la dépense publique. Sachant que le recours aux exonérations et à la défiscalisation sont des solutions de court terme qui ne font qu’aggraver la situation du pays. 4 - Politique / Réformes / Affaires 14/09 : 40 mesures et 500 millions en faveur du monde rural : des mesures incontestablement utiles mais malheureusement pas à la hauteur des difficultés du monde rural. Un monde sacrifié par des décennies de réformes fondées sur la concentration urbaine des populations et des services. L’égalité des territoires et celle des citoyens sont des formules vides de sens face à l’éducation, la culture, la santé, les transports et plus généralement à l’accès à l’ensemble des services de l’état. Malgré ce traitement injuste, le monde rural redevient attractif face à la dégradation de la vie dans les grandes métropoles liée à la pollution, la sécurité, le transport, le logement….. Les grandes métropoles sont probablement nécessaires, mais ce n'est pas certain dans un monde en profonde mutation où les informations circulent instantanément d'un bout à l'autre de la planète. De nombreuses activités peuvent aujourd’hui être délocalisées dans le semi rural dès lors que les infrastructures existent et que les conditions d’accueil des habitants sont satisfaisantes. A quoi bon ces mégapoles devenues ingérables et très coûteuses dans lesquelles la vie est de plus en plus difficile ? Les politiques seraient bien inspirés d'anticiper et de repenser l'aménagement du territoire autour d'une approche permettant à la fois, un développement économique plus harmonieux des territoires et surtout le respect et d'amélioration des conditions de vie. Une approche qui place l'homme et l'environnement au même niveau que l'économie. 10/09 : Baisse de la DGF des Collectivités territoriales : 28 milliards en 4 ans, soit 7 milliards par an sur un budget total de 233 milliards (2013). Organisées en syndicat les collectivités protestent comme si elles se trouvaient en dehors de l’état et ne devaient pas participer aux efforts de réduction des déficits engagés par le gouvernement. Les collectivités sont avant tout des administrations qui doivent appliquer les lois votées par le parlement notamment en matière budgétaire. Au lieu de protester contre ces réductions les élus devraient chercher à améliorer les organisations dont ils ont la responsabilité alors qu’ils ne pensent qu’à accroître encore les dépenses sans se soucier des conséquences y compris pour les citoyens qui constatent les augmentations d’impôts. Sur la période 2002-2011, l’augmentation des dépenses des collectivités s’élève à 47 Md€ en euros constants 2011 et se décompose en une hausse des dépenses de 20 Md€ liée à la décentralisation et une augmentation de près de 27 Md€ (Source : Observatoire des finances locales 2012, calculs Direction du Budget). 5 - Environnement / Energie 29/09 : Volkswagen, le numéro un mondial de l’automobile triche sur les émissions de carbone de ses véhicules : Une situation gênante qui sera vite surmontée et oubliée mais qui montre comment l’état allemand très exigent à Bruxelles sur la réduction des émissions de CO², fait preuve de complaisance avec son industrie. Dans le même ordre d'idée, la décision de l'Allemagne de stopper 7 réacteurs, et d'assurer une reconversion des entreprises électriques vers le renouvelable s'est traduite par la sortie de la directive 3 fois 20 qui impose aux états 20% de renouvelable en 2020. L'Allemagne a juste menti un peu en oubliant de préciser que ces choix avaient entrainé une explosion des émissions de CO² ainsi que le doublement du prix de l'électricité. Le rétablissement de l'équilibre compétitif par la directive n'étant pas suffisant, elle a torpillé le système des droits carbones, négocié en sous mains des délais d'adaptation de son industrie et a obtenu que ses grandes industries soient exonérées des taxes sur l'électricité. Les français ont fait preuve dans cette affaire d'une grande naïveté et ont été une fois de plus roulés dans la farine. La différence d’approche sur les questions industrielles et environnementales entre les allemands et les français sont frappantes. Les uns sont dans l’affrontement, l’idéologie, les certitudes administratives et la communication politique « hors sol » alors que les autres sont dans la recherche du consensus, le pragmatisme et la défense discrète mais efficace de leur appareil productif. Pas étonnant que l'économie allemande se porte bien ! 06/09 : Climat, selon Médiapart,les négociations avancent dans la confusion : Plus que cinq jours de négociations avant l’ouverture en novembre prochain de la conférence de Paris sur le climat, la COP 21, et toujours pas d’accord viable. Les objectifs de réduction de gaz à effet de serre des États sont beaucoup trop faibles : le monde est sur une trajectoire de +3°. 01/09 : Mieux comprendre les données du réchauffement climatique et l'efficacité des politiques conduites : La conférence mondiale sur le Climat (COP 21) qui interviendra fin novembre début décembre à Paris commence à occuper le devant de la scène politico médiatique. Selon les scientifiques il est nécessaire de contenir l’augmentation de température à 2° pour éviter à notre planète de connaître des catastrophes importantes mettant en péril la vie de millions d’être humains, de nombreuses espèces végétales et le monde animal. Pour maintenir et abaisser ses émissions la communauté internationale doit impérativement réduire sa consommation de combustibles fossiles responsable de l’essentiel des émissions de CO². A noter qu'aujourd'hui plus de 70% de l'énergie consommée au niveau mondial est d'origine fossile et que les prévisions mondiales ne montrent pas une baisse sensible de la consommation dans les 20 prochaines années. Le traitement du problème est donc mondial et nécessite un effort réparti et accepté par l’ensemble des pays de sorte à ne pas accroitre les distorsions de marché à l'origine de la majorité des crises qui secouent le monde. Les décisions devront donc tenir compte de la réalité et des contraintes spécifiques à chaque pays (les riches, les pauvres, en développement, au Nord au Sud, peuplés ou non, bien dotés en ressources ou non.....). Une équation complexe à résoudre qui explique les échecs précédents Sur un plan général les USA et la Chine représentent plus de 42% des émissions. Les 8 pays suivants (l’Inde, la Russie, le Japon, l’Allemagne, Corée du Nord, Arabie Saoudite, le Canada et le Royaume Uni), produisent 30% des émissions. La France pour sa part produit 1% des émissions et figure en bonne place dans les pays développés les plus propres notamment du fait que sa production électrique n’est pas carbonée contrairement à celle de l’Allemagne, la GB, l’Italie, l’Espagne et la Pologne. Pour la France les leviers d’actions sont dans le secteur tertiaire, le logement, l’industrie, les transports et l’agriculture. A noter que les efforts de développement engagés sur les ENR n’influenceront que très faiblement les émissions de CO² du fait que celles ci ne se substituent pas directement aux énergies carbonées. Lire le document Chiffres clés du Climat 2015 http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2113/1072/chiffres-cles-climat-france-monde.html 6 - Europe 06/09 : Portugal : Elections Législatives du 4/10 : la liste de droite du Premier Ministre qui a imposé au pays un plan d’austérité arrive en tête des élections avec 104 sièges sur 230. Le PS obtient 85 sièges, la Gauche Radicale (le Syriza portugais) obtient 19 et l’alliance PC /Vert obtient 17 sièges. Le taux d’abstention s’est établi à 43% ce qui atteste de la lassitude des électeurs à l’égard de la politique. Sans majorité claire le pays bien que redressé risque de connaître de nouvelles difficultés. 29/09 : Espagne : La Catalogne se dote d’une majorité indépendantiste : La coalition pour l’indépendance obtient 72 sièges sur 135 et 47.8% des suffrages. Le PSOE obtient 16 sièges et le Parti Populaire du Premier Ministre, 11 sièges. Au terme des élections régionales le parti populaire perd 6 régions sur 12, le PSOE réapparait dans des coalitions qui gèrent 8 régions, la Navarre est administrée par une coalition hors PP et PSOE, l’Andalousie n’a pas de majorité et la Catalogne reste aux mains des indépendantistes. Cette élection marque un nouveau recul des partis traditionnels et la fin du bipartisme en Espagne. Elle ouvre également une période difficile entre le gouvernement central et les Régions qui aspirent à l'indépendance. 7 - Divers et Réflexions
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