Dossiers ouvert le 31/01/2015 02/04 : Conseil Général de la Corréze 2015  Photo La Montagne Canton d'Egletons A.Audeguil (UMP) / JM. Taguet (UMP) Canton de St Fortunade R. Chassagnard (PS) / S. Vallée Prévôté (PS) 30/03 : Le Gouvernement et le PS sévèrement sanctionnés par les électeurs : Près de 30 départements basculent à droite, parmi eux la Corrèze de F Hollande, l’Essonne de Manuel Valls, la Seine Maritime de L Fabius, le Nord de M Aubry, les Bouches du Rhône de JN Guérini, l’Isère de A Vallini, les Deux Sevres de S Royal, les Côtes d’Armor de ML Le Branchu, la Saône et Loire de A Montebourg….. Le PC perd l’Allier et ne conserve plus que le Val de Marne. La Droite enregistre un beau succès avec un gain de 30 départements. Elle perd néanmoins la Lozère et ne parvient pas à faire basculer les départements socialistes du Sud Ouest et du Sud. Contrairement à ce que pouvait laisser penser le vote du premier tour, le FN reste un parti protestataire et non crédible. Il n’obtient que quelques élus dans les départements qu’il convoitait notamment dans le Vaucluse, l’Aisne, les Bouches du Rhône et le Gard, le Var... Compte tenu de l'absence de majorité absolue dans plusieurs départements la désignation des exécutifs risque de réserver quelques surprises intèressantes. Les résultats définitifs publiés ce lundi par le ministère de l'Intérieur donnent 2418 sièges pour la droite contre 1592 pour la gauche et 62 pour le FN. En voix, la droite a totalisé 45,03% des suffrages exprimés contre 32,12% pour la gauche et 22,23% pour le Front national. 19/03 : A la veille du premier tour : A travers le sujet des éoliennes la démonstration a été faite de l'absence totale de sincérité de certains candidats incapables d'assumer publiquement leurs choix. Notre département a besoin de candidats francs et sincères qui se situent clairement et avec lesquels il n'y aura pas de surprise. Les opportunistes de la politique prêts à toutes les turpitudes pour être élus et qui trompent les électeurs sur ce qu'ils sont vraiment doivent être sanctionnés ! Se sont ces gens là qui discréditent l'ensemble de la classe politique, éloignent les citoyens des urnes ou les conduisent à se retourner vers le FN. Voter pour eux, c'est contribuer à la confusion et au discrédit de l'action politique qui installent progressivement le désordre dans notre pays. 17/03 : Deux chercheurs à Paris II prédisent une vague bleue, et un effondrement de la gauche : Au terme des équations, l’UMP aurait 1.353 cantons, le PS 535 – en-deçà des prévisions de la rue de Solférino - et le FN 107 – au-dessus des espoirs du parti de Marine Le Pen...  Selon cette étude, la gauche conserve la majorité dans 8 départements, elle est en ballotage favorable dans 9 départements et en ballotage défavorable dans 8 départements. Les autres semblent acquis à la droite dès le premier tour. 13/03 : Contrairement à ce que dit M Valls, notre Premier Ministre, l'abandon du monde rural n'est pas un sentiment mais une réalité traduite sur la carte "Diagonale aride ou du vide" : depuis des décennies l'état a consacré des centaines de milliards à la politique de la ville alors que dans le même temps il n'a cessé de réduire sa présence et ses interventions dans le monde rural. Le gouvernement connait parfaitement la situation, mais le monde rural qui ne bouge pas et accepte en silence son sort n’est pas sa préoccupation. La réforme des collectivités territoriales, nécessaire pour doter le pays de régions fortes dans la compétition internationale en atteste. Cette réforme va renforcer les grandes métropoles qui auront plus d’autonomie et de moyens mais elle ne prévoit rien pour aider les régions et les départements ruraux et pour renforcer la péréquation territoriale . Ce n’est pas d’un milliard dont le monde rural a besoin mais d’un véritable plan permettant de répondre aux besoins de quelques 20 millions d’habitants en matière d’éducation, d’enseignement supérieur, de santé, de transports, de soutien au développement économique…. Le vrai sujet des élections cantonales en Corrèze ignoré par les candidats du système. 12/03 : Manifestation organisée à Tulle le mercredi 18 mars à 14h30 "Contre l'éolien industriel en Corrèze" : Marche de la Cathédrale à la Préfecture avec prises de parole en présence des médias. Une manisfestation citoyenne organisée par le collectif contre l'éolien industriel en Corrèze qui regroupe 6 associations en lutte. Une marche à ne pas rater pour les citoyens qui veulent protéger leur environnement et leurs conditions de vie et s'opposer à quelques élus prêts à sacrifier nos territoires pour quelques recettes fiscales incertaines. 11/03 : Projets Eoliens en Haute Corrèze : Informations données au Conseil Municipal de Feyt : Phoebus Energy aurait fait faillite et abandonnerait les projets prévus à Feyt, Laroche près Feyt, Champagnac la Prune, St Paul. et au Jardin Attention toutefois ces projets peuvent être cédés à d'autres sociétés... 10/03 : Marcillac : Réunion de la liste divers gauche canton d’Egletons : Après les habituels discours à la gloire des candidats, les bilans dithyrambiques et les incontournables catalogues de promesses, une question a été posée sur la position des candidats relative à l’implantation des éoliennes dans le canton. Les réponses apportées ont été pour le moins imprécises et floues ce qui est surprenant pour des candidats qui se présentent dans un canton où il y a pas moins de 5 projets dont celui de Lafage, heureusement stoppé par des élus revenus à la raison. On peut facilement déduire des propos tenus dans d’autres lieux qu’ils ne sont pas contre, l’un d’entre eux est même pour puisqu’il soutient le projet de St Pardoux ! Les candidats ont parfaitement le droit de soutenir les projets éoliens, mais dans ce cas ils doivent le dire et justifier leur position devant les électeurs, faute de quoi ils sont dans le déni et même plus. En résumé les deux candidats titulaires ne sont pas préoccupés par l'intérêt réel de ces projets et surtout par les impacts négatifs des installations pour les populations, l’environnement, la faune, la flore.... Ils n’ont pas non plus compris, faute d’un minimum de réflexion, que ces projets développés en Corrèze (département peu venté) sont fondés sur la spéculation financière et n’ont que peu de chose à voir avec l’énergie et le réchauffement climatique. Ainsi par ignorance, ils sont comme d’autres, disposés pour "un plat de lentilles fiscales, payé par nos factures d’électricité" à vendre nos territoires à ces affairistes sans scrupules. Des affairistes qui exploitent les failles d'une loi mal ficelée, que les Sénateurs viennent d'amender assez profondément dans le cadre du débat sur la transition énergétique. Une série d'amendements approuvée par l'UMP et le PS permettant de mieux protéger les finances publiques et les français notamment ceux qui habitent à proximité de ces installations. Les citoyens attendent plus de responsabilité et d’engagement de la part des candidats notamment en ce qui concerne leurs conditions de vie et la protection de leur environnement. Les sempiternels discours à la gloire des candidats ou idéologiques, les « moi je » et les catalogues de promesses sont aujourd’hui dépassés et en profond décalage avec la réalité et la société. La politique c’est autre chose…. 09/03 : L'endettement de la Corrèze devrait modérer les ambitions des listes  Dernier sondage « 10/03 : Réflexions : Si nous voulons conserver notre environnement nous devons le faire savoir aux candidats. Certains d'entre eux soutiennent des projets éoliens notamment sur les cantons d'Ussel, d'Egletons, d'Argentat et de Sainte Fortunade nous aimerions donc qu'ils expliquent comment ils vont protéger l'environnement et les conditions de vie des habitants dans les sites d'implantation. Nous aimerions qu'ils expliquent les impacts sur les tarifs et justifient l'enrichissement scandaleux des promoteurs sur le dos des consommateurs et de l'état pour aucun bénéfice en matière de CO2. Nous aimerions également qu'ils expliquent ces implantations dans notre département peu venté alors que les experts de la Cour des Comptes et de l'Europe dénoncent le manque de performance de nombreux sites et la gabegie financière qui en résulte. La politique ne se limite pas à serrer les mains, à faire campagne sur les marchés, à sillonner les manifestations.... C'est important bien sûr, mais il y a des choses plus sérieuses qui touchent à notre vie quotidienne .... Nous savons tous ce que valent les engagements politiques des uns et des autres ! Ils n'ont guère d'importance et ne donnent en aucun cas une garantie sur ce qui se passera ensuite. N'ayons pas la mémoire courte et sélective, regardons qui sont les candidats, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils proposent et surtout ne nous laissons pas enfermer dans ce vieux débat droite gauche qui n'a plus de sens et qui n’intéresse plus que les partis. Chacun défend ses convictions et c’est bien mais aujourd’hui si nous voulons préserver notre environnement et nos lieux de vie menacés par de multiples projets éoliens nous devons renverser « la table » et nous faire entendre dans cette élection. Nous avons besoin de gens vrais, qui assument leurs choix, qui s'engagent à nous défendre et non de bonimenteurs qui fuient les discussions et qui ne cherchent qu'une place. Faisons entendre nos exigences à ceux qui sollicitent nos suffrages et votons en fonction de leurs réponses. 10/01 : Pourquoi mettre les projets éoliens au centre des cantonales 2015 ? Simplement parce que ces projets s'ils se réalisent, détruiront définitivement nos conditions de vie, notre environnement et probablement l'avenir de nos villages qui perdront immédiatement leur attractivité. Qui voudrait venir habiter à proximité des éoliennes, personne bien sûr ! C'est pourquoi l'avenir des projets éoliens en Corrèze doit figurer en bonne place dans cette élection où beaucoup de candidats se présentent sans programme mais avec la conviction qu'ils sont les meilleurs ..... Introduction Au-delà des cuisines électorales et des coups tordus qui une fois de plus ne grandissent pas la politique, cette élection va se dérouler dans le cadre de la réforme territoriale fondée sur la géométrie variable. Une réforme difficile voire impossible tiraillée entre le maintien des élus départementaux, la simplification et la clarification des compétences et la nécessité de faire mieux plus vite et moins cher. Etait-il nécessaire de réduire le nombre de cantons et de maintenir le nombre d’élus ? Très franchement la question mérite d’être posée si l’on considère que le champ de compétences va se réduire et que les compétences restantes relèvent pour l’essentiel d’obligations légales. De la révolution aux lois de décentralisation de 82 Depuis la loi de décentralisation qui avait suscité beaucoup d’espoir en rapprochant du niveau local le pouvoir de décision, les élus se sont battus pour aller toujours plus loin pour conquérir plus de pouvoir avec le résultat que l’on connait aujourd’hui sans imaginer que l'affaiblissement de l'état ne servirait que les puissants. La décentralisation a rétabli les féodaux locaux que les républicains de 1789 avaient voulu faire disparaître en divisant le pays en départements dotés d’une administration d’état sous l’autorité d’un préfet de la République dépendant de l'Etat. Cette nouvelle caste est constituée des Maires des grandes villes, des Présidents des Conseils Généraux, des Présidents des Régions et maintenant des Présidents des Grandes Communautés ou des Métropoles. Grâce à l'argent public qu'ils distribuent, à tous les services qu'ils assurent au titre de leurs mandats, ils sont devenus inamovibles et contrôlent les élections au travers du clientélisme qu'ils ont installé et résistent de plus en plus aux décisions de l’état ce qui est un comble, certains refusent même d'appliquer la loi. La décentralisation qui a progressivement transféré les services de l'état sous une autorité politique élue a profondément modifié le statut de l'administration qui a perdu sa neutralité. Mais le plus grave pour les départements ruraux se situe dans le renforcement de l’effacement progressif de l’état qui garantissait l'égalité territoriale et celle des citoyens. Les structures riches poursuivent leur croissance alors que les autres stagnent ou s’enfoncent doucement dans l'indifférence générale. Aujourd'hui, l’égalité des territoires et l'égalité des citoyens n’existent plus en dehors des discours, c’est un fait ! Faute de moyens, les services publics et de l'état disparaissent dans le monde rural ! Puis ce sera le tour des petites villes, ce processus déjà en cours et va s'amplifier avec la réforme ! Que restera-t-il à la ville de Tulle lorsque le département aura été vidé de sa substance, sachant que la majorité des centres de décisions des services de l’état ou des Services publics sont déjà concentrés à la Région ? Constats Nous ne sommes pas arrivés là par hasard, mais simplement par des lois voulues et votées par nos élus. Ils n'avaient pas envisagé ces résultats pourtant ils sont bien là aujourd'hui. Ce simple constat montre que le choix de nos élus ne peut se réduire aux vieux clivages droite/gauche ou aux discours de campagne qui placent les citoyens dans un rapport de dépendance et de soumission. Le choix des élus est lourd de conséquence notamment face aux batailles qui se jouent derrière les rideaux, les vrais enjeux ne réduisent pas aux équipements qui sont bien entendu importants mais ne garantissent en rien l'avenir, la place et les moyens d'existence de nos territoires dans le pays face aux grandes zones économiques ! Les partis n’offrant aujourd’hui plus aucune garantie sur la qualité et les compétences des candidats il appartient donc aux électeurs d’imposer leurs exigences et de ne plus accepter la langue de bois et la démagogie. La légitimité des candidats se trouve dans leurs cursus, dans leurs expériences, dans leurs actions passées et non dans les soutiens et des adoubements qui sont autant de pieds de nez aux électeurs. Beaucoup de candidats qui ont exercé ou exercent encore des mandats ne se sont pas bien comportés dans le passé vis-à-vis des électeurs. C’est le moment de les mettre devant leurs responsabilités. Certains d'entre eux ont trompé leurs administrés en autorisant des projets importants dans l’opacité totale, d’autres ont crée des désordres dans leur camps, d’autres ont été à la limite de la prise illégale d’intérêts et pour d’autres encore la capacité à assumer des responsabilités collectives reste pour le moins posée…. Pouvons nous faire confiance à ces candidats notamment à ceux qui n’ont pas hésité à sacrifier notre environnement et les conditions de vie de certains de leurs administrés pour les seuls intérêts de sociétés peu scrupuleuses mises en œuvre pour exploiter les failles de la loi dans un mépris total de l'intérêt général et de la vie des gens. Conclusions Si vous vous sentez concernés par les projets éoliens qui fleurissent dans nos campagnes depuis un an vous devez agir dans cette élection car ces projets ne sont pas arrivés par hasard mais par la volonté de nos élus. Des élus qui ont agi dans le dos de leurs administrés sans aucune concertation et sans aucune mention dans leurs programmes électoraux, qui ont parfois refusé de répondre aux questions posées sur leurs administrés allant jusqu'à nier leur implication ! De plus quelques uns d'entre eux ont allègrement mélangé intérêts publics et intérêts privés et ont collaboré avec les promoteurs dans la prospection des propriétaires de parcelles et dans l'obtention des signatures des baux. Tout cela est grave et scandaleux et mérite pour le moins une sanction électorale. La prise en compte de 190 amendements par la Commission d'examen de la loi sur la Transition Energétique du Sénat, dans lesquels figurent de nombreuses revendications des associations, démontre la pertinence de leurs actions et de leurs arguments. Ces amendements montrent également les erreurs ou les imprudences de certains élus qui n'ont vu dans ces projets que le moyen d'engranger de nouvelles recettes pour compenser le désengagement de l'état (évoqué précédemment). Ces élus pour le moins imprudents n'ont pas fait la preuve dans ces affaires de leurs aptitudes à gérer la chose publique et doivent s'ils persistent dans leurs choix être sévèrement sanctionnés par les électeurs notamment dans les cantons d'Egletons, de St Fortunade, d'Ussel, d'Argentat, du Midi Limousin....
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