Dossier N° 1 crée le 2/01/2015

Climat / Politique / Energie / Eolienne 

Informations de base sur le réchauffement climatique

Observations préalables 
 

Le réchauffement climatique est un sujet sérieux qui ne saurait se réduire aux affirmations alarmistes de quelques politiques qui utilisent les vielles ficèles de la peur pas plus qu’il ne saurait se résoudre par les propositions de ceux qui n’ont d’autres objectifs que l’instrumentaliser pour réaliser des profits (au premier rang desquels figurent les promoteurs d’énergie renouvelables).

Les premiers ne sont motivés que par la recherche du pouvoir politique et les seconds par les profits, le réchauffement climatique n'est qu'un moyen pour atteindre leurs objectifs...

Il convient donc de commencer par dépolluer le débat de tous ses excès, de rappeler les données de base issues des rapports scientifiques officiels et de bien distinguer celles qui sont avérées de celles qui résultent d’hypothèses ou de modèles mathématiques complexes. 

 

1 - Quelques constats

 

2.1 – Le réchauffement climatique est une tendance observée sur une longue période avec des hauts et des bas. Nous sommes aujourd’hui dans une période de réchauffement même si durant les 10 dernières années, l’augmentation de la température observée dans les périodes précédentes s’est ralentie. 

2.2 - L’histoire du climat reconstituée sur des millions d’années par les scientifiques montre une succession de périodes chaudes et de périodes glacières dont les causes ne sont pas connues mais qui ont eu des conséquences graves pour les espèces.  Ce qui est certain c’est que ces évolutions n’étaient pas liées aux activités humaines dites anthropiques.
 
2.3 – Le fonctionnement du climat dépend d’une multitude de paramètres dont les plus importants sont la situation de la terre par rapport au soleil et l’ensemble des interactions des gaz qui forment les différentes couches de l’atmosphère entre la terre et le soleil.  Bien que la climatologie soit une science  en devenir largement fondée sur des observations, des hypothèses et des modèles mathématiques qui traitent des millions de données, les scientifiques considèrent majoritairement que l’élévation rapide de la température de la terre trouve en partie son explication dans les émissions de  Gaz à Effet de Serre (GES) de nature anthropiques.

2.4 – Les Nations Unies  : confrontées à cette évolution rapide de la température et aux risques encourus pour des millions d’individus ont instauré un sommet annuel consacré au climat alimenté par les travaux d’un groupe d’experts appelé GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat).Le premier sommet a eu lieu en 92 à RIO et les premières décisions sont intervenues en 97 à KYOTO. Le dernier sommet s’est déroulé en décembre à Lima et le prochain aura lieu à Paris en novembre 2015.
 Le dernier rapport des travaux réalisés par le GIEC présenté à Lima est accessible à l’adresse suivante :
http://leclimatchange.fr/

 

2.5 – Sommet de Lima : Les 197 nations réunies au sommet ne sont parvenues à trouver un accord pour accélérer la réduction des émissions de GES du fait de l’importance des divergences existantes entre les pays riches et les autres pays en développement. Un engagement de réduction des GES pour ces pays conduirait à brider leur développement ce qu’ils ne veulent pas considérant par ailleurs que ce sont les pays riches qui portent la responsabilité du niveau élevé du stock de CO2 dans l’atmosphère.

A noter également que les USA, la Chine, L’inde et d’autres pays n’ont pas signé les accords de KYOTO dont ils considèrent qu’ils auraient affaibli leurs économies et leur développement. Le Canada signataire en 1997 est sorti de l’accord afin de libérer l’exploitation des sables bitumineux.

Derrière ces positions se trouve bien entendu la bataille économique mondiale que se livrent les pays qui vise au rééquilibrage entre les pays riches et l’Asie amenée par la Chine et l’Inde (pays qui représentent près de la moitié de la population mondiale). 

Enfin, la Chine et les USA, qui produisent 44% des émissions de GES ont toutefois signé en marge du G20 (2014) de Brisbane un accord bilatéral qui définit leurs engagements en matière de climat. Dans cet accord la Chine, s’est engagée à réduire ses émissions à partir de 2030 et les USA de  sont engagés à les réduire de 20% en 2030 (sur la base des chiffres de 90). Un premier rééquilibrage entre les deux puissances majeures de la planète qui montre un certain mépris à l’égard de l’organisation onusienne.

La France organisatrice du sommet de 2015, est parvenue à faire accepter à un nombre suffisant d’états une proposition d’accord dont les objectifs ont été significativement revus à la baisse. La réduction des émissions de GES en 2050 passerait de 85% à 40% sur la base des émissions de 1990. Mais, rien n’est réellement acquis. Si cet accord est signé, il marquera une nouvelle étape 18 ans après l'accord de KYOTO.


3 - Définition des GES 
 

 Les Gaz à Effet de Serre (GES) sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous la forme de radiations au sein de l'atmosphère terrestre, phénomène appelé effet de serre.

Plus d’une quarantaine de gaz à effet de serre ont été recensés par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) parmi lesquels figurent : la Vapeur d'eau (H2O), le Dioxyde de carbone (CO2), le Méthane (CH4), l'Ozone (O3), le Protoxyde d'azote (N2O), l'Hydrofluorocarbures (HFC), le Per fluorocarbures (PFC) et l'Hexafluorure de soufre (SF6).

 

Le dioxyde de carbone représente près de 70% des émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il est principalement issu de la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) et de la biomasse.

Le protoxyde d’azote (N2O) représente 16% des émissions. Il provient des activités agricoles, de la combustion de la biomasse et des produits chimiques comme l’acide nitrique.

Le méthane (CH4) représente 13% des émissions. Il est essentiellement généré par l’agriculture (rizières, élevages). Une partie des émissions provient de la production et de la distribution de gaz et de pétrole, de l’extraction du charbon, de leur combustion et des décharges.

Les gaz fluorés (HFC, PFC, SF6) représentent 2% des émissions. Ces gaz sont utilisés dans les systèmes de réfrigération et employés dans les aérosols et les mousses isolantes. Les PFC et le SF6 sont utilisés dans l’industrie des semi-conducteurs. Les gaz fluorés ont un pouvoir de réchauffement 1 300 à 24 000 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone et une très longue durée de vie. C’est pourquoi ils représentent un réel danger malgré la modeste part qu’ils représentent dans les émissions totales de GES.

 

4 – Quelques chiffres sur les émissions de CO2

L'étude du Global carbon project, publiée le 21 septembre 2014, avant le sommet de Lima,  annonce que les émissions de CO2 devraient atteindre 37 milliards de tonnes en 2014 et 43,2 milliards de tonnes en 2019 ; en 2013, elles avaient progressé de 2,3 % pour atteindre 36,1 Mds tonnes.



Les pays qui produisent le plus de CO2 (en millions de tonnes)

 

Chine

 

9 524

27,10%

USA

 

5 931

16,90%

Inde

 

1 931

5,50%

Russie

 

1 714

4,90%

japon

 

1 397

4,00%

Allemagne

 

843

2,40%

Corée du Sud

770

2,20%

Arabie Saoudite

632

1,80%

Canada

 

616

1,80%

Royaume Uni

540

1,80%

Iran

 

630

1,80%

 

 

24 528

70,20%

 

  • Les deux premiers pays produisent 44% des émissions ;

  • Les 11 premiers pays produisent 70.2% ;

  • Les 20 premiers pays produisent 77.35% (dont l’Italie, la France, et l’Espagne) ;

  • Les 100 derniers ne produisent pratiquement rien sachant que plus de 1 milliards d’êtres humains n’ont toujours pas accès à l’énergie. 

 
Depuis KYOTO (97) les émissions de GES continuent de s’accroitre et aujourd’hui rien ne permet de dire que la situation va s’améliorer bien au contraire. Les pays occidentaux qui sont en crise depuis 2008 ont enregistré depuis cette date une faible croissance et donc une relative stabilisation de leur consommation d’énergie  et de leurs émissions de CO2.

- Le retour à la croissance souhaité par tous les états ajouté aux nouveaux usages induiront inévitablement une hausse de la consommation d’énergie et donc des émissions.
- De plus, les économies d’énergie, souvent évoquées sont lentes mais significatives lorsque l’énergie est chère mais elles disparaîssent dès que les prix baissent.
- Enfin, les observations sur de longues périodes montrent que les économies ne couvrent pas les augmentations de consommations liées aux nouveaux usages.


La réduction de la consommation d’énergie carbonée au niveau mondial est aujourd'hui impossible :

- Il n'existe pas de moyens de substitution aux énergies fossiles,
- Plus de 4 milliards d'êtres humains aspirent à l'obtention d'un niveau de vie minimum, une explosion de la consommation est donc à prévoir,
- Enfin, le retour de la croissance dans les pays occidentaux va mécaniquement augmenter la consommation d'énergie.

 

5 - Les émissions naturelles de GES et les stocks de carbone
 
Les médias font souvent abstraction des émissions de GES naturelles mais il faut bien comprendre que celles-ci sont plus importantes que les émissions anthropiques. Elles sont liées aux océans, à la terre, à la végétation et aux êtres vivants et à toutes sortes de facteurs dont les éruptions volcaniques.
 
- A noter également que le CO2 émis est pour une part détruit et pour l'autre part stocké dans des puits de carbone essentiellement composés de l’atmosphère, des océans, et de la couverture végétale.

- Compte tenu qu'il n'existe pas de solutions pour remplacer les énergies carbonées il est indispensable d'investir dans les moyens permettant de décarboner ou de séquestrer les émissions de CO2 et de jouer sur sur tous les leviers les économies et les ENR propres.

- Dans tous les cas, les actions se heurtent à l'absence de financement sachant que les états ne peuvent seuls assumer toutes les dépenses, il faut relancer la création d'un marché carbone permettant de valoriser les réductions engagées dont la valeur est collective
 
La quantité de GES stockée dans l’atmosphère se mesure en nombre de molécules de chaque gaz par million de molécules  (part per molécules volume) soit en ppmv.
 
Azote N2 780 000 ppmv
Oxygène O2 210 000 ppmv
Argon Ar 9300 ppmv
Dioxyde de carbone CO2 365 ppmv
Ozone O3 1 ppbv-10 ppmv
Méthane CH4 1:8 ppmv
Protoxyde d'azote N2O 314 ppbv

Le stockage dans l'atmosphère augmente rapidement avec les émission anthropiques.  Au début de la civilisation (selon les scientifiques) notre atmosphère contenait environ  275 ppmv de CO2. L’augmentation de ce taux a augmenté à partir du 18° siècle lorsque l’homme a commencé à utiliser, le charbon, le pétrole et le gaz pour produire l’énergie nécessaire au développement industriel.

Aujourd’hui le ppmv de CO2 est à 400, et nous ajoutons 2 ppmv de carbone par an soit une situation jugée dangereuse par les scientifiques. Ils estiment que seul un retour autour de 350 ppmv de CO2 à la fin du siècle peut garantir une stabilisation du climat et éviter les déséquilibres brutaux et irréversibles et leurs conséquences désastreuses pour l’humanité.

Les sources humaines de CO2 présentent un risque important de déséquilibre du cycle du carbone qui existait avant la révolution industrielle. La quantité de CO2 produite par les sources naturelles étaient entièrement compensée par les puits naturels de carbone. Selon les scientifiques les niveaux de CO2 étaient assez stables en raison de cet équilibre naturel avant l'influence des êtres humains.

De toutes les émissions de CO2 produites naturellement, 42,84% proviennent de l'échange entre l'océan et l'atmosphère. D'autres sources naturelles d'origine végétale et animale importantes, incluent la respiration (28,56%), ainsi que la respiration du sol et la décomposition (28,56%).

Les climato septiques : qui contestent que le réchauffement climatiques résulte des émission anthropiques s’appuient sur le fait que la quantité de CO2 dans l’atmosphère est très faible, que notre planète a connu des périodes chaudes et des périodes glacières sans émission anthropiques, que l’accroissement des émissions anthropiques est une cause mineur du réchauffement climatique…. Ils reconnaissent qu’il serait bien de réduire les émissions de GES, mais ils affirment que la cause principale du réchauffement découle de l’activité du soleil et de sa position par rapport à la terre.   

6 -  Législation Européenne et Française

6.1 - Les Nations Unies
:

D'une manière générale les résolutions votées par les Nations Unies n'ont pas de valeur juridique contraignante. Les résolutions sont adoptées à la majorité simple à quelques exceptions prés sauf celles qui concernent la sécurité et qui relèvent d'un fonctionnement spécifique.
Les états restent donc libres d'appliquer ou non les résolutions et de légiférer pour adopter un droit plus contraignant.
C’est aujourd’hui le cas de l'Europe qui s’est fortement engagée avec ces directives «  Air Energie Climat » dont la rédaction a été fortement inspirée par les mouvements écologistes Allemands et européens.

6.2 - Les Directives européennes "Energie Air Climat"
  • Directive 2009 dit des 3 fois 20  - 20% d’économie d’énergie, 20% de réduction de GES,  20% d’ENR dans le mix énergétique
  • Directive  2014 : les Vingt-Huit sont parvenus à un accord sur trois objectifs qui guideront la politique de lutte contre le réchauffement climatique d’ici 2030 :
. Les émissions de gaz à effet de serre devront diminuer d'au moins  40 %
· La part des énergies renouvelables devra être portée à 27 % du mix énergétique;
· Les états devront réaliser 27% d’économies d'énergie.
 Cette directive remplace celle signés en 2009

 
6.3 - Intégration des Directives dans la loi française

. Reprise de la Directive 2009 avec un objectif de 23% d'ENR dans le mix énergétique
.  Reprise de la Directive 2014 loi sur la Transition Energétique
- Réduire de 40 % de nos émissions de gaz à effet de serre en 2030 et division par quatre en 2050, par rapport à 1990.
- Réduire de moitié de la consommation d’énergie à l’horizon 2050 par rapport à 2012.

Objectifs intermédiaires :
- Diversifier la production d’électricité et baisser la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025
- Porter la production d’énergie renouvelable à 32 % de notre consommation énergétique finale en 2030.
- Diminuer notre consommation d’énergie de – 20 % en 203
0

7 – Situation générale actuelle

- La communauté scientifique est majoritairement pour la prise de mesures permettant d’éviter la poursuite d’un accroissement des émissions de GES en vertu du principe de précaution.  Le risque principal est le franchissement d’un point de non retour (non démontré) avec un emballement hors de tout contrôle qui serait catastrophique pour l’humanité. Personne ne peut définir la probabilité d’occurrence de cette hypothèse mais la sagesse recommande la prudence, de plus la stabilisation des émissions et la réduction des pollutions restent des objectifs de santé publique.

- D'une manière générale la majorité des gouvernements placent le développement de leurs pays et de l'amélioration des conditions de vie de leurs concitoyens bien avant le réchauffement climatique. 

- Dans ce contexte d’incertitude, les conflits d’intérêts se multiplient et touchent à la fois le monde politique qui peut décider par la loi mais dont le pouvoir dépend des élections et l’ensemble de la sphère financière et industrielle qui agit pour conserver à la fois ses marchés et pour en développer de nouveaux avec les soutiens des états.

- En dehors des écologistes dont les thèses conduisent à la décroissance et qui sont convaincus du bien fondé de leurs discours en affirmant l'efficacité de l'économie verte, les partis classiques sont dépassés par le débat sur le climat et n'agissent que par opportunisme avec les résultats que l'on connait notamment une succession de lois mal concues.

- Enfin, les investissements destinés à réduire les émissions de GES pèsent sur la compétitivité des économies qui les réalisent. Sans compensation de ces investissements non productifs il y a peu de chance que la majorité des pays s'engagent avec l'Europe sur une réduction des émissions de GES. La création d'un marché mondial du carbone sous le contrôle des Nations Unies qui valorise la réduction des émissions et pénalise leur augmentation est probablement l'une des premières conditions à remplir pour avancer enfin...


 
8 - Les risques liés au réchauffement climatique


Le rapport de la banque mondiale présente un aperçu des conséquences climatiques directes et indirectes de l’évolution actuelle des émissions de GES. Ses principales conclusions sont les suivantes :
  • Les vagues de chaleur extrême séviront presque tous les étés dans beaucoup de régions. Leurs incidences ne seront pas réparties uniformément. On devrait s’attendre à des hausses de 6 °C ou plus des températures mensuelles estivales moyennes dans la région méditerranéenne, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans certaines parties des États-Unis.
  • On observera vraisemblablement une élévation de 0,5 à 1 mètre du niveau moyen des mers d’ici à 2100, et des niveaux plus élevés sont également possibles. Certaines des villes les plus vulnérables à ce phénomène sont situées au Mozambique, à Madagascar, au Mexique, au Venezuela, en Inde, au Bangladesh, en Indonésie, aux Philippines et au Viet Nam.
  • Les régions les plus vulnérables se trouvent en zones tropicales, subtropicales et polaires, où de multiples impacts risquent de s’additionner.
  • L'agriculture, les ressources en eau, la santé humaine, la biodiversité et les services écosystémiques seront vraisemblablement gravement touchés. Ces répercussions pourraient engendrer de vastes déplacements de populations, réduire la sécurité et perturber les systèmes économiques et le commerce.
Quelques impacts identifiés dans les rapports du GIEC
  • réchauffement des terres émergées et des latitudes élevées
  • fonte des glaciers , diminution voire disparition dans certaines zones de la glace dans l'Arctique et l'Antarctique
  • élévation du niveau de la mer provoquant des inondations des zones côtières, à cause de l'augmentation de la température de l'eau, la dilatation de l'eau chaude la rendant plus volumineuse que l'eau froide
  • perturbation voire destruction de certains écosystèmes
  • extinction d'espèces
  • extension du désert
  • recrudescence de maladies infectieuses, qui s'étendront vers le Nord
  • vagues de chaleurs plus intenses
  • fortes pluies plus fréquentes et denses
  • cyclones, typhons et ouragans plus intenses, avec des vents et précipitations plus violents ainsi que des inondations, provoquant des dommages humains et matériels graves
  • baisse de la ressource en eau potable
  • migration de masse des peuples subissant le réchauffement

9 - Conclusions du Dossier 1

- L'accroissement des émissions de GES anthropiques constitue une véritable menace pour l'humanité. Il doit être stoppé au plus vite.
- Le problème majeur est celui des émissions de CO2 anthropiques qui découlent de la consommation d'énergie fossiles pétrole, Gaz et Charbon. C'est donc sur ces énergies qu'il faut agir avec des solutions efficaces.
- Les Nations Unies sont en échec sur ce sujet et ne parviennent pas à obtenir un accord de réduction contraignant.
La stabilisation des émissions et ensuite le retour vers  350 ppmv de CO2 dans l'atmosphère préconisés par les scientifiques (james Hansen) impliquent la mise en place d'objectifs différenciés selon les états.

- Les freins observés dans tous les pays hors CE doivent être levés notamment par l'instauration de mécanismes de financement internationaux.
La réduction ne se fera pas sans la mise en place d'un fond international destiné du financement :
-  de la réduction des émissions de GES dans les économies développées;
- de solution de développement moins carbonées les autres pays
- Les actions engagées par les pays européens sont utiles à la communauté internationale mais leurs coûts ont un effet négatif sur leurs économies.
A noter que ces économies supportent déjà les charges élevées (budget de l'état et budget sociaux) sans rapport avec l'ensemble de leurs concurrents occidentaux ou autres. Cette situation n'est pas durable.

 

 

 



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